jeudi 10 novembre 2011
Ce sympathique théâtre de Montmartre accueille trois courtes pièces du maître slave, deux déjà connues (La Demande en Mariage et l’Ours) et une inédite (La Folle nuit). Il s’agit de trois farces amoureuses, énergiques et pétillantes. Dans la première, une veuve éplorée reçoit la visite d’un officier d’artillerie un peu rustre qui réveille des désirs qu’elle croyait enfouis. La seconde raconte comment un escroc tente de séduire une jeune épouse délurée en se faisant passer pour un médecin. Le spectacle se termine sur une demande en mariage qui termine en pugilat. Les comédiens ont du dynamisme à revendre (mention spéciale à Hervé Jouval, très drôle) mais il manque un petit quelque chose au spectacle pour le rendre moins « premier degré ». Benoît Lavigne, qui nous avait enchantés l’hiver dernier avec Pluie d’Enfer, fait ici une lecture un peu trop classique de ces trois vaudevilles.
Ciné 13
1 avenue Junot
Métro Lamarck-Caulaincourt
Résa www.cine13-theatre.com
jeudi 3 novembre 2011
Du 2 novembre au 13 décembre, l’Entrepôt projette l’intégrale des longs-métrages du cinéaste, au rythme d’un film par jour pendant 6 semaines, associé à 4 temps forts :
mercredi 2 novembre à 20h
ouverture du cycle avec Le Souffle
en présence de Bernard Payen (cinémathèque française) et Damien Odoul.
mercredi 9 novembre à 20h :
La folle parade (inédit) et Les Barbots
en présence de Damien Odoul.
mardi 22 novembre à 20h :
débat autour de L’histoire de Richard O.
en présence de Mathieu Amalric et Damien Odoul
mardi 6 décembre à 20h :
débat autour d’En attendant le déluge en présence de Pierre Richard et Damien Odoul.
Sera également projeté lors de cette intégrale le premier film du cinéaste, réalisé alors qu’il avait 23 ans : Morasseix !
Pour en savoir plus : www.lentrepot.fr
mercredi 19 octobre 2011
La Galerie Laure Roynette présente, du
5 novembre au 17 décembre 2011, des oeuvres
photographiques inédites de l’artiste espagnole Monica Sanchez-
Robles dans une exposition personnelle intitulée "LUMIERE DU
SILENCE ».
Monica Sanchez-Robles a longtemps été à la recherche d’un
mouvement incessant. Aujourd’hui, elle a besoin
de se confronter au silence du désert, au reflet de l’image pour
être en prise avec l’infini et approcher la vérité de son être. Ses photos sont des espaces de solitude, de
beauté, de méditation et de sérénité. « Dans le désert, dit-elle, il y a
la vie toujours et j’y retrouve le couple, l’amour, le sexe. »
Elle aime jouer avec la perception, les reflets, les images, pour mieux rendre compte de ce que son regard singulier lui permet de découvrir de la pluralité du monde. « En inversant les choses, je peux
les voir » dit l’artiste pour résumer son travail.
Pour en savoir plus : www.laureroynette.com
lundi 10 octobre 2011
Le théâtre de la Pépinière Opéra présente cette nouvelle mise en scène de Michel Didym autour de textes du grand Pierre Desproges. Evidemment, ces mots et sa vision caustique sur la vie, l’argent, le bonheur ou l’amour n’ont pas pris une ride et sont toujours actuels et indispensables. Cependant, de même qu’il serait difficile d’imaginer les sketchs de Coluche ou Bedos dits par un autre, le pari est ici d’autant plus risqué que ce sont des femmes qui reprennent les réflexions masculines de ce clown de génie. Bien sûr, Christine Murillo et Dominique Valadié sont des comédiennes épatantes et chevronnées et elles se prêtent avec un bonheur visible à l’exercice ; l’une pétillante, l’autre plus cynique. Mais, malgré la drôlerie provocatrice des morceaux choisis et le talent des actrices, il manque un petit quelque chose au spectacle qui devient, à la longue, un peu soporifique.
Jusqu’au 17 Décembre
Réservation : www.theatredelapepiniere.com
lundi 19 septembre 2011
Au départ, une situation vieille comme le monde : un vendeur d’encyclopédies (Pietr joué par Claude Lalu), seul dans une ville inconnue, s’attable dans un café et rencontre une femme (Lisbeth, interprétée par Babette Largo ou Nadjina Khouri), vendeuse de bijoux qui vient de quitter travail et mari. Evidemment, Pietr et Lisbeth vont s’aimer follement. Mais l’écriture vive et rythmée de Fabrice Melquiot fait ressortir d’une anecdote ou d’un moment suspendu au temps, une vraie émotion capable de toucher le public instantanément. Entre la ville et la mer, dans des chambres d’hôtel mal éclairées, l’auteur traque, d’une manière elliptique et poétique, tous les petits détails qui composent un couple. La mise en scène de Manuel Bouchard, quoique un peu trop minimaliste, embarque le spectateur dans ce voyage onirique où il est question d’amour bien-sûr, mais aussi de quête de l’autre et de ses multiples facettes.
A la Manufacture des Abbesses jusqu’au 1er Octobre 2011, du jeudi au samedi à 21h. Résa 01 42 33 42 03
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